Travaux
Depuis 1996, date d’acquisition par les propriétaires actuels, le château fait l’objet de nombreux travaux de restauration.
Depuis la Révolution, le chemin d’accès au château longeait l’Ariège et l’enceinte du château. L’accès au château nécessitait donc d’utiliser un chemin étroit en encorbellement* au dessus de l’Ariège.
Dynamite en 1936
Les crues fréquentes de cette rivière ont eu raison de ce chemin qui s’est écroulé et qui a nécessité la construction d’un autre passage, en 1936, en faisant dynamiter le rocher face au château !
Les conséquences de ce dynamitage pour la stabilité du donjon du château notamment ont été très importantes !
Travaux conséquents
Pour faire réparer les nombreuses fissures qui menaçaient l’écroulement partiel du donjon, les nouveaux propriétaires ont engagé des travaux conséquents en 2009, à savoir :
- remplacement des pierres constitutives de la façade sud de part et d’autre de la fissure,
- ceinturage du haut du donjon et réparation des fissures intérieures.
Ce fut le premier chantier conséquent.
Il a été complété en 2013 par :
- le rehaussement de la toiture du donjon sur des créneaux pour ne plus reposer sur la coupole de la pièce du dessous,
- la recréation du chemin de ronde,
-
la reconstitution de l’échauguette.
* Encorbellement ou assise en encorbellement : désigne toute saillie sur un mur, formée par une ou plusieurs pierres posées l’une sur l’autre, et plus saillantes les unes que les autres. Le principe de l’encorbellement permet de construire des voûtes ou des arcs dits « en encorbellement », plus facilement que l’arc en plein cintre (demi-cercle), régulier partout. De manière plus large, l’encorbellement, désigne tout système de construction de pierre ou de bois, qui permet de porter une charge en surplomb sur le nu d’un mur, d’une pile, d’un contre-fort. On dit construction en encorbellement pour désigner la partie d’une bâtisse posée sur un encorbellement. |